Nos sociétés occidentales sont en pleine crise à la fois morale, économique et toutes les valeurs semblent foutre le camp. Plus personne ne croit en l’action publique semble nous dire les medias de masse, eux aussi inféodés à un modèle de communication dépassé.
Le respect de l’autre en respectant à la fois son intégrité physique, morale et tout ce qui va avec est passé à la trappe dans des sociétés où l’indivudualisme est élèvé au rang de religion, où le chacun pour sa gueule prime.
Pourtant des mouvements spontanés naissent ici et là en Espagne avec les indignés par exemple qui n’a pas sû se fédérer à la fois au niveau espagnol ni même créé des émules au niveau européen. Peur de la récupération politique peut-être ?
Cependant, tout mouvement populaire a besoin d’une structure pour faire entendre sa voix même si le rejet des appareils politiques semblent être aussi une de leur revendication. Le retour à la democratie, le vrai pouvoir au peuple. Plus de démocratie représentative puisque celle-ci n’en a que le nom. Il est clair que les états jacobins, centralisateurs, en gros les états providences ont vécu et n’ont pas sû (et voulu) se remettre en question.
Gérard Collomb, dans son livre-programme strauss-khanien (ecrit avant le fail de NYC) faisait l’état des réussites économiques, sociales ou encore écologiques obtenues par les différentes métropoles européennes dont la sienne, Lyon.
Et si l’idée de plus de démocratie passait par le local, au plus près du peuple ? Les dernières lois de décentralisation datent de Deferre dans les années 1980 depuis walouh ! On dit que l’état se désengage de + en + mais le problème est qu’il transfert les compétences aux collectivités locales sans pour autant transférér ni l’argent ni le décisionnel. Et là-haut lâchez TOUT !
Une autre chose que l’état centralisateur a laisser de côté, c’est l’Europe, l’Euro semble avoir été pour chacun des dirigeants de notre vieux continent l’aboutissement de celle-ci et ça date de 10 ans en arrière déjà. Cette Europe qui nous a apporté la paix depuis + de 60 ans, on l’a laissé de côté, toujours à cause de cet individualisme mais celui-ci au nom d’un isolationnisme étatique et national. Pourtant si l’europe démocratique et surtout politique avait existé, nombres de maux économiques n’auraient-ils pu être évités ? Nos économies sont reliés profitant les unes des autres grâce aux fluctuations des marchés financiers mais ne croyons pas qu’elles soient mutualisées.
Le mutualisme tout comme le socialisme ou le capitalisme sont des modèles économiques, politiques et sociaux venant du XIXe siècle, les deux derniers ont échoués et si on essayait cette troisième voie ?
Pas de lutte des classes, de capital dans le mutualisme où chacun est responsable en partie des actions de l’autre et vice-versa, impossibilité d’individualisme ou d’ égoïsme. Juste un exemple, les seules banques en 2008 qui n’ont pas été secouées par la crise des subprimes sont les banques mutualistes, marrant les clients sont aussi les actionnaires 😉
Alors quand est-ce qu’on se mutualise tous au niveau local, régional, national et européen; hein ?
Au passage une definition du mutualisme.
Image d’illustration en page d’acceuil issue du compte flickr
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