Je vous laisse méditer sur ce petit tableau de la production d’Olives (en tonnes) dans les cinq principaux pays méditerranéens producteurs (France, Espagne, Italie, Grèce et Tunisie). Pour la France, il faut quand même relativiser…
Pour expliquer la faible (voir la confidentielle) production française, il faut remonter à 1956. Le froid le plus nuisible de l’histoire de l’Olivier français fut celui du 2 FEVRIER 1956.
En fin d’après-midi, dans le sud de la France, les températures s’abaissèrent brutalement de plus 10 degrés à moins 15 degrés avec des pics de moins 20. Ce froid dura pendant plus de 20 jours. 1 million d’oliviers furent détruits, 5 millions furent recépés.
Et quand on sait qu’un olivier supporte seulement des températures jusqu’à -15°, on comprend mieux que la filière de l’olive française fut décimée cette année-là et qu’elle n’a jamais rattrapé son retard.
Alors quand on me parle d’olive bio française, et si on prend le chiffre des 3% des terres agricoles bio en France et que l’on ramène grossièrement ces 3% à la production d’olive totale cela fait 912 tonnes en 2009. Et encore c’est une estimation grossière.
D’où le prix d’un litre d’huile d’olive bio made in France qui tourne très souvent autour des +20€.
J’ai tiré ce tableau du site de statistiques de la FAO (ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE) qui permet de voir pas mal de choses sur l’alimentation dans le monde (Production, Disponibilité alimentaire, Bilans Alimentaires, Sécurité alimentaire, Prix, Ressource, Forêts, Pêches, Cultures, Récoltes transformées,Élevage, Elevage primaire, Elevage transformé, Indices de production, Valeur de la Production Agricole).
Intéressant, non ?
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