On apprenait ce jeudi, ce qui n’était plus qu’un secret de Polichinelle, la nomination de Rémi Garde à la tête de l’équipe première du club de la capitale des Gaules. Alors, oui je dis bien club de la capitale des gaules car s’il y a bien d’autres sports qui sont représentés dans notre bonne ville de Lyon, le foot y tient une place à part. Enfin à part, disons depuis 10 ans… dans le coeur des lyonnais
Je ne vais pas rappeler le palmarès pharaonique que l’OL a établi. Tiens, vous me direz « tu parles de foot » ? Non pas pour réagir sur l’actualité mais pour parler plutôt d’une personnalité lyonnaise, d’un monument lyonnais à mes yeux : l’OL sans tomber dans le fanatisme footeux, je vous rassure.
Les premières images qui me reviennent en tête quand je pense Olympique Lyonnais ne datent pas d’il y a 10 ans, on dira :
– Justin Bridou
– Fifa 96
– Sassus/Olmetta
– Lazio
– 1/2 finale de coupe de france
– Loto sportif
Je n’ai pas eu la chance pendant mon enfance d’aller à Gerland, les premiers pas au stade furent à l’été 2000 où Coupet nous fit une belle Zubizarreta (se rata complètement sur un arrêt) face à Rennes. On parle souvent du Chaudron, du vélodrome ou du temple de la castagne : le parc des princes mais Gerland c’est notre stade (quoique M. Aulas veuille s’en aller) à nous lyonnais.
Je ne sais pas comment expliquer, cet instinct primaire qui te remplit lorsque tu rentres à l’intérieur mais n’y voyez pas que je me transforme en hooligan sans cerveau, c’est indescriptible c’est tout. J’ai eu l’occase de m’installer soit en tribune soit virage, toujours le même ressenti. Pour avoir aussi participer en tant que spectateur au stade de France à la finale de coupe de la ligue 2001, je peux vous dire que j’étais (suis) fier d’être lyonnais surtout quand on sait comment cela s’est terminé et ce qui a suivi les années suivantes ^^
Les années suivantes, la vie faisant les choses, j’ai suivi le parcours des rouges et bleus par la petite lucarne ou sur l’écran en me rendant quand même en « pèlerinage » deux à trois par an à Gerland. Je ne vais pas dire que je suis le plus grand fan de l’OL, non non mais j’aime savoir le club en haut de l’affiche par simple chauvinisme. Mais comme dans toute chose, il y a des hauts, des bas, c’est le cycle de la vie sportive et de la vie tout court.
Ne me prenant ni pour un du million d’entraîneur de l’olympique lyonnais, je ne pourrais pas vous dire que tel joueur a été bon et que c’est l’entraîneur qui grâce à ce changement à la 80e minute qui a fait basculé le match et nous a permis de gagner le titre. Amateur de foot, je le suis surtout pour cette équipe comme je l’ai déjà expliqué ci-dessus mais il y a forcément des joueurs qui ont été mes chouchous et pas forcément les plus médiatisé. A ce moment-là j’ai une pensée pour Tof (Christophe Delmotte) qui nous faisait des remontées du feu de dieu, pour David Linarès et son jumeau Phillipe Violeau ou encore le philosophe Vikash. Vous allez me dire c’est vraiment old school, ton billet sur l’OL, niveau réfs.
Mais on va dire que si les titres se sont enchaînés de 2002 à 2008, ce fut un peu l’auberge espagnole niveau entrées et sorties de joueurs même si des cadres furent là pour garder l’esprit de la maison lyonnaise comme Coupet, Govou ou encore Juninho mais leurs départs ne fut ni bon pour le club ni pour leurs carrières et pour cela on peut remercier M. Puel 😉
Alors ce choix de Rémi Garde, c’est un choix lyonnais qui fait plaisir à mon coeur de petit lugdu, on va faire avec du maison (joueur du centre de formations) et prouver un peu que l’OL sait être le Bayern de Munich français et être l’olympique lyonnais tout court. Et peu importe la place au final si l’intention est là.
Vous trouvez ce billet bisounours, neuneu et sans saveur. libre à vous de commenter, de tailler dans les commentaires !
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