« Circus » parce que ses musiciens sont des clowns festifs qui mènent leur public dans la danse, le son et la lumière ? Clownesque parce qu’il regarde le monde avec des yeux distants, parfois naïfs ? « Babylon » parce que le groupe mixe les goûts de chacun – raggae, punk, jazz, blues, etc. – pour accroître son vocabulaire et partager avec un maximum de gens ses voyages et ses histoires ? « Babylon Circus », c’est un peu toutes ces raisons.
La tribu de nomades naît à Lyon, en 1995. A leur rencontre, ils choisissent le ska et enregistrent une casette. En voyage sur les routes, ils s’ouvrent à la liberté et aux mélanges. A travers le monde, de la Belgique à l’Irlande, en passant par l’Allemagne et la Croatie, Babylon Circus enchaîne les concerts. Dans les pays non anglophones et non francophones, il développe son jeu de scène. En lui, il cherche d’autres ressources que le langage pour faire passer l’émotion des paroles. Avec le corps, la danse et les mimiques, il emmène toutes les cultures dans son énergie et dans ses histoires. Avec de la chaleur, de l’amour et un rythme simple, il s’aperçoit qu’il n’existe aucune barrière. Partout, le cirque babylonien met le monde à danser. Quand le groupe revient en France, ses valises sont remplies de souvenirs et d’expériences enrichissantes. Sur sa terre natale, Babylon Circus ne reste jamais très longtemps. Le voyage comme moteur de sa vie, il part en Syrie ou en Italie, et se projette toujours vers de nouvelles contrées.
En 2004, après « Musika » et « Au Marché des illusions », il sort son troisième album sur un nouveau label. La nouveauté signée Yelen est toujours engagée, notamment dans « Warlord ». Dans « Dances Of Resistance », réalisé par Laurent Jais, il est question de guerre, mais aussi de fête, comme toujours, avec « Circus » ou « Mr Clown », et les sonorités de l’est ou les rythmes du reggae.
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